Type 92 – deuxième série: 12 cv, 1926-1928

Voir aussi type 92 première série.
Produit à 230 exemplaires, cette automobile évolue avec une transformation du moteur pour améliorer sa fiabilité. Elle donne lieu à de belles réalisations de carrossiers. En réponse au code de la route, à partir du châssis n°26892, une nouvelle direction regroupe au centre du volant la commande des projecteurs et avertisseur. Le véhicule peut atteindre la vitesse maximum de 90 km/h.

Type 235 – 20 cv – 1951-1954

Produit à 84 exemplaires (plus un prototype), le type 235 est la dernière automobile “grand tourisme” de la marque. Elle se démarque par ses lignes dues au dessin avant-gardiste du designer Philippe Charbonneaux.  Le type 235 incarne donc encore une fois la belle voiture de carrossier dont les performances et qualités routières procurent un réel plaisir de conduite. 

Initialement à vocation sportive, le modèle est engagé dans plusieurs compétitions et rallyes, comme le tour de France auto 1952 (troisième place), ou le raid Le Cap-Alger 1953 dans lequel l’auto s’illustre dans un exploit retentissant qui focalise l’attention sur la marque.

Type 182 ou VLR – 1950-1953

Le VLR (Voiture Légère de Reconnaissance, puis Véhicule de Liaison et de Reconnaissance) 4×4 est produit à 9630 exemplaires. Développé avec un cahier des charges militaire et construit essentiellement pour les régiments de reconnaissance, le véhicule existe aussi en versions civiles (C12 ou 12 volt) destinées aux agriculteurs, pompiers, services de protection civile etc. Performant mais complexe du fait du cahier des charges de l’état major, le bilan financier du programme s’avère décevant et,  suite à la réduction brutale des crédits militaires, précipite la fusion Delahaye-Hotchkiss . Le prototype COB (type 185) modèle tout terrain à vocation civile sur la base VLR ne sera pas poursuivi du fait de cette fusion. 

Type 178 – 26 cv, 1947-1950

Produit à 37 exemplaires, ce six cylindres est issu du type 175, avec un empattement plus long (3,15 mètre par rapport à 2,95 mètre pour le type 175). Comme le type 175, les difficultés rencontrées lors de sa mise au point sont largement préjudiciables au développement de sa carrière commerciale, malgré des qualités intrinsèques et de belles innovations. Le véhicule fait l’objet de réalisations remarquables et importantes dans l’histoire du design automobile.

Type 175 – 26 cv, 1946-1950

Produit à 51 exemplaires, le type 175 devait assurer la relève du glorieux type 135.  Malgré sa conception saine et ambitieuse illustré par le succès au rallye de Monte Carlo et les performances dans la Panaméricaine, la voiture souffre de mises au point permanentes liées à la qualité des matériaux (fonte, aluminium et acier) et de difficultés liées à son poids (fragilités de boîte Cotal, de pont et de cardans latéraux). Malgré ses qualités intrinsèques, la mise au point de ce modèle se révèle préjudiciable à la santé financière de l’entreprise.

Type 135 toutes versions de 1935 à 1952

Le six cylindres type 135 né en 1936 représente l’apogée de Delahaye et l’un des modèles emblématiques de la construction automobile française du vingtième siècle. Le type 135 consacre l’orientation sportive de la marque avec un palmarès remarquable, entre autres la victoire au Mans 1938. Produit jusqu’en 1951 grâce à son exceptionnelle robustesse et polyvalence, le type 135 incarne aussi le luxe et le prestige en devenant la base privilégiée des grands carrossiers. Chapron, Figoni & Falaschi, Saoutchik, Letourneur & Marchand, Guilloré, Dubos, Antem, Pennock et d’autres ont ainsi atteint grâce à ce modèle des sommets de réalisations classiques ou audacieuses, combinant l’élégance automobile, performance sportive et art de vivre à la française.