Type 148 L après guerre – 20 cv, 1946-1953

Voir type 148 L période précédente.
Le six cylindres type 148 L est produit jusqu’à l’interruption de la production des véhicules de tourisme en 1953. C’est un modèle haut de gamme de grand tourisme dont la production est importante, plus statutaire que le type 135 dont il se distingue par un châssis de 20 cm plus long, aux performances élevées (140 km/h).

Type 135 M après guerre – 20 cv, 1946-1952

Voir aussi type 135 toutes versions.

Référence du Grand Tourisme à la française avec une vitesse de pointe de 150 km/h, le modèle 135 M (20 cv) d’avant guerre est repris à partir de 1946 avec succès malgré les difficultés inhérentes aux pénuries et restrictions. Il est produit à 1155 exemplaires (nombre d’exemplaires confondus avec les modèles MS) jusqu’en 1952.  L’essentiel de la production est exportée en Belgique, Suisse, Hollande (208 sur 234 en 1946) conformément aux engagements pris auprès des autorités françaises. “Il n’est pas de châssis plus répandu à l’heure actuelle et portant une si grande variété de carrosseries luxueuses que le 135 Delahaye” note l’Action Automobile et Touristique en octobre 1946 en ouverture du salon de Paris. 

Le type 135 M est toujours vendu en châssis nu et donne lieu sous forme de berlines, coach ou cabriolets à des interprétations classiques ou osées des grands noms de la carrosserie française, qui marquent les contemporains, contribuant ainsi à l’âge d’or de cette profession d’artisans au savoir faire incomparable (selliers, tôliers, garnisseurs) et apanage du luxe automobile français. 

La calandre est identique aux modèles avant guerre mais porte l’écusson GFA (Groupement Générale Française Automobile). Courant 1948, cette calandre est remplacée comme sur les autres modèles par une calandre inspirée par Philippe Charbonneaux, “ventre de guêpe”, dérivé du modèle 175, en exécution étroite ou large.

Type 135 MS: 20 cv, 1938-1939

Voir aussi type 135 toutes versions.

Le modèle est la traduction routière des prestigieuses 135 S en pleine consécration sportive grâce à une suite ininterrompue de retentissantes victoires dont la victoire au Mans 1938 (couplé à la deuxième et quatrième place). 

De 1938 à 1939, puis de 1946 à 1952, en parallèle des modèles 135 M Compétition avant-guerre et 135 M après guerre, le type 135 MS (Modifiée Spéciale) assure la relève de la série des 135 “Competition court” produit de manière confidentielle jusqu’en 1937. Il constitue à ce titre le haut de gamme du type 135 avec un châssis similaire au 135 M mais avec un moteur inspiré du bloc 103 J du type course 135 Spéciale qui lui permet d’atteindre 165 km/h. Les finitions sont à ce titre particulièrement soignées et constituent, à l’instar des larges écrans du tableau de bord, une véritable invitation au voyage. 

Le modèle très abouti sur tous les plans et poussé au maximum de ses performances incarne le rêve automobile d’une génération.

Type 135 M Compétition (avant guerre) – 20 cv, 1938-1939

Voir aussi type 135 toutes versions.
En octobre 1938, pour le salon de Paris, prenant parti de l’expérience acquise sur les 135 Spéciales, le bloc 103 est élargi de 5 mm et il équipe tous les modèles avec la dénomination M pour Modifiée. La dénomination “Compétition” est une expression à vocation commerciale. Produit à 288 exemplaires (nombre d’exemplaires confondus avec les 135 MS de la même période), le 135 M Compétition (20 cv) garde l’empattement de 2,950 m.
Le modèle atteint alors sa pleine maturité, tant sur le plan technique que sur le plan du style avec des modèles de série et usine Chapron et Guilloré, coach et cabriolets avec habillage “Grand Luxe”, d’autres grands carrossiers, tel Figoni, excellent aussi sur ce modèle. De nombreux carrossiers étrangers ont aussi contribué à la réputation de cette automobile.

Type 135 Spécial: 20 cv, 1935-1936

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Produit à 16 exemplaires entre fin 1935 et début 1936, le type 135 Spécial “S” est la version ultime et optimisée pour la course sur piste. Le châssis court de 2,700 m est très surbaissé,
et le moteur type 103 est poussé au maximum de ses capacités. Cette version peut atteindre 185 km/h avec l’équipement sport.
Non conçues à l’origine comme de véritables voitures de course comme les Talbot ou les Bugatti, mais issues des développements successifs d’un modèle tourisme, les 135 Spécial ont accrochées à leur palmarès les plus brillantes victoires, aux mains de l’usine, de l’Ecurie Bleue ou des indépendants, grâce à leur solidité et leur endurance. Toujours présentes à la reprise des courses en 1945, leurs performances ont largement contribué à soutenir l’image de Delahaye dans le contexte de redémarrage.

Type 135 Competition Court: 20 cv, 1935-1937

Voir aussi type 135 toutes versions.

Produit à 30 exemplaires, le 135 Compétition 20 cv dit Court, empattement de 2,700 m a la même configuration moteur 3,5 litres, en version 3 carburateurs seulement (120 ch). Le modèle atteint 160 km/h.

Vendu confidentiellement en châssis nu, ce modèle n’a reçu que de superbes carrosseries sportives ouvertes ou fermées signées Figoni, Guilloré, etc, construites sur devis.

Type 135 Compétition 20 cv Long, 1935-1938

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Produit à 453 exemplaires, le 135 Compétition 18/20 cv dit Long (par opposition au type 135 Competition Court 20 cv dont l’empattement est réduit de 25 cm) inaugure le moteur 3,5 litres qui servira de bases à toutes les autres versions. Il existe en configuration un carburateur ou trois carburateurs (120 ch), qui atteint 155 km/h. Cette version à trois carburateurs n’est pas appelée “Coupe des Alpes”, malgré des carrosseries identiques, dénomination réservée exclusivement au seul type 135 Sport.
Haut de gamme commercial des séries tourisme, la 135 Compétition que l’usine désigne 18/20 cv (fiscalement 20 cv) fait l’objet de toutes les attentions, tant au niveau des finitions, avec un tableau de bord en bois très bien équipé (dont compte-tours) que des performances (moteur plus puissant de 120 ch à 4200 tr/mn).
L’empattement est de 2,950 m.